L’avenir du réel dépend du sujet

Résumé

À partir de l’observation de Lia Silveira dans l’appel à la XXI Rencontre Nationale de l’EPFCL-Brésil, qui articule la phrase de Lacan selon laquelle « le sens du symptôme dépend de l’avenir du réel », je propose une inversion qui se redouble, à partir de la topologie de l’huit intérieur, ce que Lacan designait déjà dans sa phrase : mais ce sur quoi je veux parier sur notre fonction en tant qu’analystes, comme instruments pour soutenir que l’avenir du réel ne nous mène pas sur les voies de La Ferme des animaux, de Georges Orwell, ou du Le Meilleur des mondes, par Aldous Huxley. J’intègre la distinction entre le symptôme dans La Troisième de Lacan et le symptôme comme révélateur d’un message de l’inconscient, distinction faite par Colette Soler dans sa deuxième conférence lors de la rencontre précitée, et je la relie à la fonction du psychanalyste dans la psychanalyse en intention et en extension. Cette proposition appelle à notre responsabilité, en tant qu’analystes, de soutenir la cause freudienne, contrairement à contre-courant des discours dominants qui, s’ils ne sont pas barrés, nous conduiront vers ceux voies.