Ce qu’un analyste ne peut pas faire à l’hôpital

la position de l’analyste et la logique de confort par la psychanalyse face aux exigences hospitalières

Résumé

L’objectif de ce travail est de proposer non seulement la définition de la position de l’analyste, mais aussi la logique de confort en Psychanalyse face aux exigences hospitalières. Elle a eu, comme motivation initiale, le constat que les patients, les proches et les équipes attendent de la figure de l’analyste un type spécifique de confort et de garantie de bien-être. Cette recherche vise donc également à clarifier ce qu’un analyste à l’hôpital ne peut pas faire face à cette attente établie par les acteurs de ce scénario. À cette fin, il était prévu d’approfondir les connaissances disponibles sur le sujet à partir de l’enquête de données bibliographiques dans une approche qualitative, ayant, comme source de recherche, des concepts et des propositions principalement d’auteurs tels que Freud et Moretto. Par conséquent, il a été révélé que l’inconscient, en tant que centre de l’action psychanalytique, doit être considéré pour que l’analyste supporte la déviation des garanties de confort exigées. Celles-ci, en plus d’être impossibles à assurer, ne tiennent pas compte de la formation unique et singulière de chaque sujet, étant contraire à la constitution opératoire en Psychanalyse. Il est toujours de la responsabilité de l’analyste de promouvoir la manipulation psychanalytique pour l’élaboration de remaniements, générant des effets qui soutiennent la subjectivité du sujet dans le traitement et dans le positionnement face à la maladie.