« Certains discrets forment un collège », ou

quel lien est possible à la fin d’une analyse ?

Résumé

Ce travail part de la logique du collectif telle que Lacan (1945/1998) la développe dans son texte « Le temps logique et l’hypothèse de certitude anticipée » et cherche à discuter d’une telle proposition liée à l’instauration d’un universel fondé sur une exception. Ainsi, l’identification au « collectif », à ce moment, est plus proche de l’affirmation particulière de chaque sujet quant à sa propre existence : fraternelle comme parlent et castrée. Mais cette logique est la même qui a besoin de la ségrégation pour s’imposer. Avec les avancées théoriques de Lacan sur le champ de la jouissance, à partir des années 70, ce travail se demande si quelque chose changerait dans ce lien collectif, ou s’il serait possible de penser une autre logique collective qui ne serait pas établie par un ensemble qui serait fondée par son exception, mais basée sur un noeud paradoxal, comme le propose Milner (2006). En ce sens, la manière unique de jouir de chaque parlent pourrait-elle faire une différence dans ce type de lien, en introduisant ce trait « discret » dans la fraternité ?